Être assise sur une marche pendant trois heures quarante-cinq. Et ne pas regarder sa montre une seule fois. Rentrer dans leur monde, le toucher du doigt juste un peu. Rire. Devenir des enfants devant un manège. Avoir envie de monter dedans. Pour ne plus redescendre.
Lorsque chacun reprend son rôle d'humain. Les applaudissements perpétuels me coupe de tout. Cette pièce n'était pas triste, non. Mais je pleure. Il me souris, ils sont heureux. Partager une joie c'est grand. Vivant à deux cents à l'heure. Mes mains ne s'arretent plus. Je veux moi aussi leur offrir un quelque-chose-heureux. Mais je ne suis qu'une simple spectatrice parmis tant d'autres.
La grande Dame nous a rempli les yeux de millions d'étoiles. Se nourrir des autres c'est important, vital.

1 commentaire:

  1. cassandre m.30 août, 2010

    C'est tout simplement magnifique ton texte ,tout comme la photo. Magique , qui reprend exactement ce que j'ai pu ressentir (et pas seulement moi à mon avis) au moment de ce spectacle et plus particulièrement au moment des aplaudissement ..

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